Paul Vanier-Beaulieu

Kittie Bruneau
4 avril 2017
Paul Soulikias
4 avril 2017

Né à Montréal en 1910, Paul Vanier Beaulieu est très tôt attiré par la peinture. Beaulieu a étudié avec Jean-Paul Lemieux et Stanley Cosgrove à l’École des Beaux-Arts à Montréal. N’étant pas satisfait par l’École des Beaux-Arts de Montréal, il occupe divers emplois pour recueillir l’argent nécessaire pour un séjour en France.

En 1938, il arrive à Paris où son frère Claude étudiait l’architecture. Il rencontre Derain et Marchand à Paris et découvre les oeuvres de Vlaminck, de Rouault et de Picasso. Ces grands artistes marquent sa production. En 1940, il est arrêté et interné dans un camp de concentration à Fresnes en compagnie de son frère, de Dallaire et d’autres Québécois. Le cauchemar durera jusqu'au 28 août 1944.

Dès l’après-guerre, ses souvenirs d’internement se retrouveront dans sa production artistique. Il s’installe dans un atelier de Montparnasse, où il vit et peint pendant près de 35 ans. Au cœur de la vie bohème parisienne, il fréquente de jeunes peintres espagnols et rencontre Pablo Picasso ainsi que de nombreux autres artistes étrangers. Beaulieu revient au Canada en 1973.

Paul-Vanier Beaulieu utilise l’huile, l’encre, le pastel, le fusain, l’aquarelle, la lithographie et l’eau-forte. Il produit des paysages, des natures mortes abstraites, des portraits et des nus. Beaulieu a été influencé par Derain, Vlaminck, Rouault et Picasso. Son travail a été exposé à New-York, Mexico et Paris. Ses œuvres ont été présentées à la NGC, au MMFA et au Musée d’art moderne à Paris. On retrouve ses oeuvres parmi les plus grandes galeries d’art du Québec.

En 1973, il s’installe dans un village des Laurentides, au Québec, où il vit en permanence jusqu’à sa mort en 1996.